
J’avais récupéré avant qu’il ne parte à la déchetterie cet objet en terre cuite, ébréché, taché de peinture verte… ne sachant pas vraiment ce que j’allais en faire.
C’est plus tard que je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’une suspension pour les plantes ; et comme je venais de faire pousser un ananas, j’ai pensé que cette suspension serait à sa mesure.
Dans un premier temps je lui ai redonné de la fraîcheur en
peignant la terre cuite en blanc. Une peinture acrylique satinée, blanc de
titane pour avoir un aspect très blanc. Je ne voulais pas de blanc cassé. Mais
après libre à vous… Puis pour souligner les reliefs je les ai peints en vert.
J’ai choisi comme base un vert au nom poétique de "vert de vessie" – Dalbe, Acrylic, vert de vessie **358 – dans
lequel j’ai ajouté un peu de blanc. Puis une fois les reliefs secs, j’ai
rajouté un peu de vert pur pour souligner les arrêtes. Cela apporte du relief
et un effet un peu patiné.






Maintenant que la suspension est terminée il faut lui trouver de quoi la suspendre…
Quoi de plus régressif, vintage, rétro, ringard mais hyper
tendance que le macramé.
Avec un anneau de rideau en bois – que l’on peut peindre en blanc ou en vert pourquoi pas – j’ai utilisé de la corde de maçon, celle dont on se sert pour tendre au cordeau et construire les murs bien droit. J’ai choisi le nœud de base, le plus simple. Mais pour donner aux cordes cet aspect vrillé, il faut répéter toujours le même nœud. Le tourbillon se fait tout seul. Je vous ai fait un petit dessin en couleur pour pouvoir vous repérer facilement. Pour un look plus léger, laisser un peu d’espace entre les nœuds, ne les serrez pas les uns aux autres.Nouez autant de cordes que besoin, pour cette suspension il en fallait trois.
Enfin, comme je trouvais ces cordes un peu tristounettes, un tie and dye s’est imposé. Un bocal, de l’eau et de la peinture acrylique diluée dedans et hop tout le monde au bain, même l’anneau. Plongez le haut des cordes jusqu’au tiers environ. Pour que la peinture remonte dans les fils par capillarité, et créée le dégradé, il est préférable d’humidifier les cordes avant de les plonger dans la peinture diluée.
Quand tout est sec, on attaché les cordes à la suspension. Dans mon cas, j’ai rattaché les fils à un anneau métallique qui vient se bloquer dans le trou. Comme les trous étaient un peu grands, cela évite de faire des gros nœuds qui n’auraient pas été très esthétiques. Ils permettent aussi de placer le nœud à l’intérieur de la suspension, donc on ne les voit pas. Et puis ces anneaux, on peut y suspendre quelques pendeloques, breloques, pompons « e tutti quanti »…
Voilà, il ne vous reste plus qu’à y placer une plante en pot. Un asparagus, un lierre, une orchidée, ce que vous voulez… ou un ananas. Si vous êtes sage je vous expliquerais comment on peut faire pousser cela chez soi.

A bientôt pour d’autres idées frabieuses !
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